rue de la station, 54,
4670 blegny
La prédication de Paul Tinlot du dimanche 28 février 2021 est disponible en version écrite en plusieurs formats.
ICI
Psaume 23.
La mort vous va si bien.
Allons-nous vers ... un autre Evangile ?
Et si là-haut il n'y a personne !
Déconfinements Bibliques
Jusqu'à quand ?
Comment se porte votre
âme ?
Peur sur le Lac
Le confinement
entraîne le
désœuvrement, la colère puis la haine ...
Témoignage du
Docteur
Julian Urban 38 ans
Mangeons et buvons,
car demain
nous mourrons
LA MORT VOUS VA SI BIEN
Le titre de cet article va peut-être vous choquer, vous amuser
ou peut-être vous réjouir. Certains penseront au film qui porte le même
nom. Mais ce sont les quelques jours que nous vivons qui m’ont inspiré
cette phrase.
Quatre jours qui se suivent et ne se ressemblent pas, pourtant
l’ambiance de ce week-end était « mortelle » (passez-moi l’expression).
Halloween ou comment fêter les morts. Ce samedi 31 octobre, nous
faisions les courses dans un magasin où tout le personnel était
déguisé, pour la cause, en zombie, en sorcière ou encore en dieu de la
mort. Dans l’état où est notre pays, quel intérêt à faire la fête de
cette manière ? Comment un malade du Covid sur son lit d’hôpital
peut-il se réjouir avec son infirmière et son médecin, tous plus
fatigués et surchargés les uns que les autres ?
Ce dimanche 1er novembre, fête de la Toussaint. Fête catholique qui
trouve son origine au 4ème siècle, en l'honneur de tous les «
saints » morts. Pourtant ce jour, même le plus grand des athées va au
cimetière porter des fleurs sur la tombe de ses proches, parfois par
obligation ou superstition. Et le même rituel se répète d’année en
année, sauf que cette année, il faut y aller masqué, en cause la Covid
19. Il est un fait que ce n’est pas pour les morts, c’est trop tard,
mais pour éviter de transmettre la mort aux vivants qui sont les
visiteurs des lieux de morts. Quel rapport avec ce qui est « saint » ?
Ce lundi 2 novembre, jour dit « des morts ». Instauré en 998 pour
commémorer tous les frères défunts du monastère de Cluny (France).
Pratique qui s’étendit jusqu’au 13ème siècle où Rome inscrivit ce jour
de commémoration sur le calendrier de l’Eglise catholique. D’autres
cultures et religions pratiquent la « fête » des morts, dont le Mexique
descendant des Aztèques. Comment peut-on fêter la mort devant la courbe
vertigineusement ascendante des décès due à la pandémie Coronavirus ?
Ceci dit en passant, ce n’est pas elle qui a le record, la faim dans le
monde est d’avantage catastrophique, mais dans notre cas « cela ne nous
concerne pas » puisque que nos magasins « essentiels » restent ouverts.
J’allais presqu’oublier que c’est aujourd’hui que l’on se « reconfine »
(mot inventé parce qu’il n’est pas encore dans le dictionnaire).
De ces trois jours, début des vacances de Toussaint, rebaptisées
vacances d’automne pour éviter les polémiques, pouvons-nous dire que la
mort nous va si bien ?
Triste week-end sans espoir de sortie. Alors que nous avions reçu des
Railpass gratuits pour voyager. Les restaurants, les parcs d’attraction
et animaliers, les musées et bien d’autres lieux sont fermés à
l’exception des lieux de cultes qui peuvent rester ouvert mais sans
cérémonie.
Triste vie sans espérance puisqu’en final elle nous conduit à la mort qui, si l’on en croit le titre, nous va si bien … ou pas.
Mais au début je vous parlais de quatre jours, je n’en ai évoqué que
trois. Le quatrième qui est, en fait, le premier, c’est le vendredi 30
octobre. Pour les protestants, c’est la fête de la Réformation. Je ne
décrirai pas tous les détails de l’histoire, je ne ferai que citer ce
jour. Au 16ème siècle, un moine du nom de Martin Luther fait émerger
les dérives de l’Eglise instaurée de son époque et les condamnent.
C’est le début d’un retour aux sources du christianisme, la Bible
seule. Dans une saison automnale, c’est un printemps qui fait revivre
les fleurs de la Parole écrite du Dieu unique. C’est une prise de
conscience que la fête de la vie est à portée de main, celle de Dieu.
Mais durant ces jours, mon épouse et moi-même avons vécu un événement
marquant. Nous sommes allés à l’inhumation d’une amie. Son cercueil
était tout blanc, sans la moindre marque, même pas de poignées. Elle
fut enterrée dans le coin du cimetière en bordure d’un bois, sous un
arbre, sans fioriture. Simplement, elle est partie en paix rejoindre
celui en qui elle croyait, Jésus-Christ. Jésus, Fils de Dieu, celui qui
peut rendre « saint » par sa mort et donne la vie éternelle à qui veut
l’accepter. Dans ce cas, oui la mort vous va si bien. Ce n’est pas un
film d’horreur c’est le film de la vie avec un espoir et une véritable
espérance.
Nous sommes confinés, et comme je le disais les portes des commerces
sont fermées mais les portes des églises peuvent être ouvertes. De même
si notre cœur est enfermé et que nous n’avons aucun espoir de trouver
une porte ouverte, Jésus nous ouvre les bras. L’Evangile nous décrit
comment le découvrir et comment nous pourrons accepter que « la mort
nous va si bien ».
Avant de remettre la situation actuelle sur le dos de Dieu, lisez la Bible et découvrez comment il a aimé le monde.
Épitre aux Romains 8.38-39 :
Oui, j'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour :
Ni la mort, ni la vie,
Ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes,
Ni le présent, ni l'avenir,
Ni les forces d'en haut, ni celles d'en bas,
Ni aucune autre chose créée,
Rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
Jean-Luc
Cardon
02 novembre 2020
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ALLONS-NOUS VERS .... UN AUTRE EVANGILE ?
Cette question, l’apôtre Paul la posait déjà
au début de l’Église. Il était obligé de remettre les pendules à
l’heure au sein de l’église des Galates car de faux docteurs, issus du
milieu de l’église, distillaient un enseignement qui n’était pas
conforme à l’Évangile de Jésus-Christ. Et l’apôtre doit faire preuve de
toute son autorité pour maintenir l’Église primitive dans la bonne
direction.
Doit-on se poser la même question maintenant ? Près de deux mille ans
se sont écoulés depuis ces événements. L’Église a traversé pas de mal
de difficultés et de problèmes depuis sa création mais a-t-elle
toujours les yeux fixés sur Jésus-Christ et Sa Parole est-elle vraiment
sa boussole ? Force est de constater que bien des courants et des
divisions la traversent et que toutes sortes de dénominations s’y sont
ajoutées. Tout cela a affaibli sa crédibilité dans ce monde. Les
nombreux compromis dans lesquels elle s’est engluée l’ont mise à mal.
Ainsi, les paroles adressées par l’apôtre PAUL aux Galates sont
aujourd'hui encore d’une grande actualité au sein de l'Église du 21ème
siècle. Cette Église doit revenir à la vérité absolue qu’est la Bible,
la seule référence qui doit nous inspirer, car elle est la Parole de
Dieu, faisant autorité dans toutes nos décisions.
Comme je le disais, que de compromis se sont installés dans nos milieux
chrétiens, et cela au nom de la liberté d’expression, de la tolérance
ou de la démocratie. Bien des principes bibliques ont donc étés balayés
d’un revers de la main. Je voudrais me référer à la Bible ; j’ai beau
chercher, je n’ai trouvé nulle part le mot « tolérance ». Par
contre, j’ai découvert le mot « amour », amour pour le
pécheur, mais haine du péché. La tendance actuelle serait plutôt
tolérance pour le péché, que nous n’aimons plus appeler ainsi. Jésus
nous donne plusieurs exemples au cours de son ministère. Parlons de la
femme surprise en flagrant délit d’adultère ; il lui accordé son
pardon. Non pas qu’il tolérait son acte, mais il l’a amenée à la
repentance, et ensuite il lui a accordé son pardon, lui disant ces
paroles : "Je ne te condamne pas non plus: va,
et ne pèche plus." (Jean 8,11)
De la part de Jésus, il y a tolérance zéro face au péché et au
compromis, mais un amour et un pardon à l’homme repentant. Non, Jésus
ne peut accepter ce que beaucoup de chrétiens acceptent ou tolèrent du
point de vue moralité. Au niveau du couple, par exemple, il ne peut
permettre le concubinage, l’infidélité, le libertinage ; il le
déclarera à la femme samaritaine dans l’Évangile de Jean au chapitre 4.
Sous prétexte d’être à la page, nous ne pouvons pas, en tant que
chrétiens, vivre selon notre temps et accepter tous les courants de
pensée de notre société permissive. Dieu déclare ceci à son peuple et
cette parole est toujours d’actualité aujourd’hui :
"Soyez saints,
car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu." (Lévitique 19,2)
Dieu veut que nous soyons saints ; cela ne veut pas dire que nous
serons parfaits, mais Il désire notre bien et ne veut pas que nous
soyons contaminés par la façon de vivre de notre société ultra
permissive.
Mais j’entends déjà des voix qui s’élèvent, disant : « Il faut
vivre avec son temps, être en phase avec notre époque, et puis des lois
ont étés votées tout à fait démocratiquement, nous accordant des
droits ». Oui, bien sûr, et je suis fort respectueux de la
démocratie, mais si ces lois vont à l’encontre de la Parole de Dieu,
nous, en tant que chrétiens, nous avons le droit et le devoir de les
dénoncer et de montrer notre désaccord. Cela aussi, c’est la
démocratie. Et je rejoins l’apôtre Pierre en Actes 5 quand il est amené
devant la justice parce qu’il prêche l’Évangile et annonce le message
de la résurrection. Il ne peut marquer son accord et se taire et dira :
« Il faut
obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »
Nous avons ici un exemple - l’obéissance aux commandements de la Parole
de Dieu. Cela ne veut pas dire que nous, chrétiens, nous ayons à vivre
hors la loi, mais nous ne pouvons pas approuver ce qui heurte notre
foi. Nous ne pouvons pas vivre en dehors de cette société, mais nous
devons faire entendre notre voix en tant qu’enfants de Dieu et non
subir tout ce que notre société veut nous faire admettre au nom de la
liberté d’expression et de la démocratie et faire de cela un avenant à
l’Évangile.
Nous devons briller dans ce monde par notre différence. Jésus dira de
nous :
"Vous êtes
le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la
lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux
pieds par les hommes."
"Vous êtes
la lumière du monde." (Matthieu 5,13-14)
Voilà ce que nous devons être dans cette société. Un chrétien vit à
contre-courant, et il est vrai qu'il est difficile de se démarquer des
autres quand nous sommes une minorité mais, sachons-le, la majorité n’a
pas toujours raison, surtout si elle va à l’encontre de la Parole de
Dieu. C’est ce qui m’amène à dire que beaucoup de chrétiens acceptent
un autre Évangile que celui proclamé dans la Bible. Et malheureusement,
aujourd’hui cela est prêché dans certaines de nos églises parce que
nous n’osons plus affirmer les vérités bibliques, étant pour certains
des vérités d’un autre temps, d’une autre époque. Mais la Parole de
Dieu a traversé le temps et les âges, demeurant vérité éternelle, et
nous voulons toujours croire en cette vérité.
Chers amis lecteurs, cet article n’est pas un discours, ni un pamphlet
conservateur dicté par un certain courant religieux ou politique
rétrograde d’un autre temps, mais simplement dicté par la Bible,
appelant l’Église de Jésus-Christ à un retour à ses racines et à ses
valeurs, fondées sur le Christ qui en est le roc fondateur.
Chers amis chrétiens, il est temps de réaliser que nous avons affaire à
un Dieu trois fois Saint, désirant que les enfants que nous sommes
l’honorent et suivent Sa Parole dans son intégralité. Le monde
extérieur à l’Église nous regarde ; il observe notre façon de vivre, et
il est parfois plus conscient que nous de la sainteté de Dieu, et il
nous le fait remarquer à juste titre, pointant du doigt nos erreurs et
nos dérives, et cela à notre grande honte. Maintenant,
ressaisissons-nous, revenons à l’enseignement de la Bible en proclamant
un Jésus vivant et ressuscité, toujours agissant dans ce monde et dans
la vie de chaque homme, voulant croire en Son message de délivrance et
de salut.
Il n’y a qu’un seul Évangile, celui qui est décrit dans la Bible. À
nous chrétiens de nous y conformer et de le suivre. Ce monde verra
alors la gloire de Dieu au travers de nous. Soyons vigilants ; vivons
comme Sa Parole nous le demande ; n’ayons pas honte d’être chrétiens;
affichons nos convictions, même si elles ne font pas l’unanimité dans
cette société. Nous glorifierons ainsi notre Dieu et l’Église aura un
rayonnement important.
Et ma réponse au titre de mon article : en tant que Chrétiens
Évangéliques,
« nous ne voulons pas aller
vers un autre Évangile ! »
Daniel ZAVAGNO
24 juillet 2020
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ET SI LÀ-HAUT IL N'Y A PERSONNE !
J’écris cet article, car j’ai été interpellé par un interlocuteur,
se disant laïc, ayant réagi à un de mes propos sur la laïcité, cet
homme m’expliquant pourquoi il se défendait d’être laïc, et de ne pas
être d’accord avec mes propos, ce que je respecte pleinement, et de
terminer ses propos en me disant que le ciel était vide.
Et cela m’a donné d’écrire ces quelques réflexions.
Et s’il n’y avait rien que notre foi ne se basait sur une illusion ?
Sur du rêve, que tout ce que nous avons construit, et si cela n’était
rien d’autre qu’une utopie ?
Vous allez me dire mais mon cher Daniel qu’est-ce qu’il te prend, tu as
perdu la tête tu as perdu la foi, tu déraisonnes, tu deviens un athée.
Ne vous est-il jamais passé en tête suis-je dans le bon, ne suis pas en
train de faire fausse route, je répète des choses que je connais par
cœur depuis mon enfance, qui m’ont toujours semblé une évidence que je
n’ai jamais remises en question.
Je trouve qu’il est bon de s’arrêter, pour examiner ce que l’on croit
vraiment, si notre foi tient vraiment la route, si nos espérances sont
vraiment réelles.
Je me suis posé la question suis-je vraiment sur le bon chemin ? Vers
où, et vers quoi je me dirige-je ? Je vous propose de lire un extrait
des paroles de la chanson d’Alain Souchon (chanson que je vous propose
d’écouter en entier et d’analyser).
Abderhamane, Martin, David Et si le
ciel était vide. Tant de processions, tant de têtes inclinées. Tant de capuchons tant de peur souhaitées.
Tant de démagogues de Temples de Synagogues. Tant de mains pressées, de prières
empressées. Tant d'angélus
Ding Qui résonne. Et si en plus Ding Y'a personne
Le chanteur se pose la question, il y a-t-il quelqu’un là-haut face à
tant de misère, de guerre, et tant de gens qui prient en vain, rien ne
bouge. Et s’il n’y avait personne, personne pour nous entendre et nous
aider ? Et nous chrétiens de tenter d’expliquer sans trop de
conviction, que Dieu nous laisse libre de l’accepter ou de le refuser.
Et voilà le doute qui nous assaille après tant d’années que nous
fréquentons l’église pouvons-nous remettre en cause notre foi ?
l’existence même de Dieu. Je répondrai oui, nous sommes en droit de
nous remettre en question. Vous allez me dire mais Daniel tu ne crois
plus en Dieu ? Tu renies donc ta foi. Je veux simplement dire que le
doute est normal et humain, que la nature humaine est fragile, que
l’homme vacille souvent sur ses fondations.
Jésus nous met en garde si nous voulons construire notre vie avec lui
il faut d’abord bien réfléchir avant de s’engager, il dira ceci :
28 Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord
pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, 29 de peur
qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous
ceux qui le verront ne se mettent à le railler, 30 en disant : Cet
homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever ? Luc 14:28-30.
Il s’agit de construire sa vie avec Christ, Jésus ne veut pas que nous
nous engagions à la légère, combien n’en avons-nous, pas connu qui se
sont engagé et qui se sont arrêtés, ils ont douté de leur foi, douté
l’existence de Dieu, et abandonné la route. Jésus dans la parabole du
semeur nous met en garde, il nous demande de réfléchir sur l’état de
notre terrain est-il prêt à recevoir la Parole dans son intégralité,
avec ce qui nous choque et nous fait réagir, nous amenant à nous poser
des questions, mais est-ce vraiment possible que Dieu nous dise de
telles paroles nous fasse croire de tels textes, sûrement difficiles à
admettre avec notre intelligence humaine.
Et nous arrivons à nous dire dans notre fort intérieur car nous n’osons
pas l’avouer tout haut, mais Dieu a-t-il réellement dit ou fait cela,
vous ne pensez pas à quelqu’un en ce moment ?
Le serpent était le plus rusé
de tous les animaux des champs, que le SEIGNEUR Dieu avait faits. Il
dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du
jardin ?
Et voilà cette petite voie qui sème en nous le doute, qui nous
fait remettre en question, nous troublant dans le plus profonde de
notre être.
Nous ne pouvons pas prouver au monde qui refuse de croire en Dieu, son
existence, il prétend sûrement que le ciel est vide, qu’il n’y a
personne là-haut pour nous diriger, que nous sommes seuls et devons
compter sur nous même pour guider notre vie, nous n’aurons pas la
capacité de prouver tout ce que nous croyons.
Jean dira : Mais à tous ceux qui
l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné (la Parole) le
pouvoir de devenir enfants de Dieu,
Nous sommes devenus enfants de Dieu ? par la foi, malgré les remises en
question les doutes qui nous traversent.
Paul dira : Si c'est dans cette vie
seulement que nous espérons en Christ, nous
sommes les plus malheureux de tous les
hommes. 1 Corinthiens 15:19
Oui si nous croyons en quelque chose ici-bas une religion, une
philosophie, et que nous n’aurions aucune espérance sur notre avenir,
nous serions de pauvres êtres, si le ciel était vide comme le dit le
chanteur notre foi ne serait qu’une illusion.
Chers frères et sœurs, il est bon de faire le point sur notre vie
spirituelle, avons-nous une simple croyance en un Dieu vague perdu dans
les nuages, ou une relation avec le Dieu éternel qui par sa Parole à
constuit le monde, qui dans son amour pour l’humanité a envoyé son
fils, pour nous sauver, et construire une relation d’amour entre Dieu
et l’homme sa créature.
Non le ciel n’est pas vide Monsieur Souchon.
Ainsi parle l'Eternel: Le ciel est mon
trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me
bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces
choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit
l'Eternel. Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui
souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.…
Esaïe 66 -1
Pour nous chrétiens Dieu est vivant, et s’intéresse à l’homme qu’il
aime.
NON LE CIEL N’EST PAS VIDE IL EST LA
DEMEURE DE NOTRE DIEU
DANIEL ZAVAGNO
02 juin 2020
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JUSQU'A
QUAND ?
Jusqu’à quand allons-nous rester confinés ?
Jusqu’à quand cette pandémie va-t-elle se répandre et faire des ravages
?
Nous n’avons malheureusement pas de réponse à ces questions.
Nous chrétiens, malgré notre confiance en notre Dieu, nous élevons la
voix, et peut-être disons-nous: "Il semble que Dieu nous oublie".
Je suis certain que bon nombre d’entre nous prient Dieu afin de voir
une fin rapide à cette catastrophe mondiale, espérant une amélioration
de notre quotidien. Nous désirons recevoir enfin la bonne nouvelle; la
fin de ce confinement et par la même occasion la fin de la pandémie.
Je veux examiner un texte de la Bible où David connaît une période
difficile dans sa vie.
Au psaume 13, nous lisons ces
quelques lignes écrites par David :
2 Jusqu'à
quand, Éternel, m'oublieras-tu sans cesse ? Jusqu'à quand me
cacheras-tu ton visage ? 3 Jusqu'à quand aurai-je des soucis dans mon
âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusqu'à quand mon
ennemi s'attaquera-t-il à moi ?
Comme nous le voyons, David attend aussi une
délivrance hypothétique. Tout comme nous, le temps lui semble long, il
n’en peut plus, l’épreuve est trop lourde pour lui.
A quatre reprises, sur deux versets, il demande à Dieu: « jusqu’à quand
? »
1 - Il se croit oublié par Dieu. David prie, et il a l’impression que
Dieu ne l’écoute pas.
Sommes-nous oubliés par Dieu ?
N’est-ce pas le sentiment que nous avons en cette période de notre vie ?
Nous prions Dieu d’éloigner cette pandémie, de protéger nos bien-aimés
de la maladie, et il semble que Dieu fasse la sourde oreille.
2 - David a le sentiment que Dieu se cache.
Dieu reste-t ‘il insensible à la souffrance de ce monde ?
Dieu aurait-il peur ?
Dieu, où es-tu en ce moment ?
C’est le cri que poussent nos contemporains. Et il est plus que
probable que bon nombre de chrétiens font également monter ce cri
jusqu'au trône de la Grâce de Dieu.
3 - Tout comme David, les soucis de tous ordres nous envahissent pour
l’instant. Que ce soient aux points de vue santé, finances, profession,
et bien d’autres encore, nous nous faisons du souci pour le lendemain.
La tristesse et la déprime envahissent ce monde.
Jusqu’à quand cela va-t-il encore durer ?
Que fait Dieu en ce moment, aurait-il oublié la pandémie ?
La question reste en suspens.
4 - Et cet ennemi invisible, car c’est bien un ennemi invisible qui
nous assaille, se cache. Est-il chez nous ?
Est-il en nous ?
Suis-je contagieux ?
Pour l’instant, nous ne pouvons répondre à ces questions. Nous avons
besoin de certitude, et malheureusement, nous n’en avons pas.
Au verset 4 David continue sa plainte :
4 Regarde,
réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne la lumière à mes yeux, afin que
je ne m'endorme pas du sommeil de la mort ! 5 En effet, mon ennemi
pourrait dire : « Je l'ai vaincu », et mes adversaires se réjouir en me
voyant ébranlé.
Mon Dieu regarde, ne ferme pas les yeux, vois notre misère,
réponds-nous, ne nous laisse pas dans le vide. C’est un peu cela que
David dit dans sa prière.
Seigneur ouvre mes yeux, je veux voir ton salut.
Nous demandons, nous supplions à genoux: "Dieu tout puissant, éclaire
le monde scientifique, afin qu’il découvre le remède, ce fameux vaccin
pour endiguer cette pandémie. Éclaire nos responsables, afin qu’ils
prennent les bonnes décisions, sur le plan de la santé et sur le plan
économique.
Ce virus parcourt toute notre planète, rien ne l’arrête.
Seigneur, jusqu’à quand ?
Seigneur, jusqu’à quand allons-nous rester dans le brouillard ?
Allons-nous tous mourir ?
Cet ennemi invisible aura-t-il raison de nous ?
Y a-t-il un espoir pour chacun de nous ?
Devons-nous vivre dans l’effroi ?
Avons-nous un soupçon d’espérance ?"
Tout d’abord, il est vrai, nous devons rester prudents face à ce
danger. Nous devons écouter les conseils des scientifiques et de nos
autorités. La Parole de Dieu, en effet, nous demande de nous soumettre
à nos autorités.
Mais voyons comment David termine le Psaume
13 :
6 Moi, j'ai
confiance en ta bonté, j'ai de la joie dans le cœur à cause de ton
salut. Je veux chanter en l'honneur de l’Éternel, car il m'a fait du
bien.
Comme vous pouvez le voir, ce psaume se termine sur une note optimiste.
Être optimiste, ne veut pas dire être aveugle aux réalités du moment.
Pour nous chrétiens, être optimiste c’est garder notre confiance en
notre Dieu. Malgré les difficultés actuelles, réalisons que notre Dieu
contrôle toutes choses. Comme le déclare le psalmiste, nos
destinées sont dans SES mains. Gardons confiance en notre Dieu. Non, il
n’est pas aveugle, ni sourd. Non, il ne sommeille ni ne dort, Dieu nous
garde, il prend soin de ses enfants.
Gardons nos cœurs dans sa paix, réitérons notre confiance en ce grand
Dieu. Que nos cœurs demeurent dans la joie. Souvenons-nous de ses
bienfaits et des protections qu’il nous a accordés dans le
passé. Faisons monter vers notre Dieu, un chant de reconnaissance. Nous
avons souvent chanté ce magnifique chant « Compte les bienfaits de Dieu
». Il est encore plus d’actualité aujourd’hui qu’hier, car les
bienfaits de Dieu sont innombrables et intarissables. Faisons
encore monter ce chant vers lui.
Alors, quelle réponse dois-je donner à la question: « jusqu’à quand ?
»
Je ne sais pas. Gardons les yeux fixés sur Jésus, et consolidons notre
foi en son amour. Méditons cette parole puissante du Sauveur :
Que votre cœur
ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. (Jean 14:1)
Chers amis, gardons notre confiance en notre Dieu, lui seul est notre
protecteur et notre soutien dans les moments que nous traversons.
Daniel ZAVAGNO.
17 avril 2020
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COMMENT
SE PORTE VOTRE ÂME ?
"Bien-aimé,
je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé,
comme prospère l'état de ton âme." 3 Jean 1.2
Quelle introduction remarquable! En commençant son épitre,
Jean s’intéresse à la santé de son ami Gaïus, mais aussi à l’état de
son âme.
En cette période difficile de confinement que nous traversons, il est
bon de s’enquérir de la santé de chacun de ses proches, de ses amis.
Je pense que notre première préoccupation aujourd’hui, est de savoir si
nos proches, familles, amis, collègues, voisins vont bien. Cela est
tout à fait logique de s’inquiéter de la sorte pour autrui, ce virus
étant terrible et dangereux.
L’apôtre Jean est un homme de la même nature que nous, il aime
prendre des nouvelles de son ami Gaïus. Mais il va plus loin, il
s’intéresse à l’état de son âme, espérant que sa santé spirituelle
prospère aussi bien que sa santé physique. Quand nous prenons des
nouvelles les uns des autres, nous pensons la plupart du temps à notre
santé physique. Pourquoi ne pas s’inquiéter de notre santé spirituelle,
par pudeur, à cause du qu’en dira-t-on ? Ce n’est pas de
l’indiscrétion de s’inquiéter de la santé spirituelle de nos frères
et sœurs dans la foi.
En cette période, où nos églises sont fermées pour cause de
confinement, nous nous retrouvons loin les uns des autres. N’est-ce pas
le moment de nous inquiéter de la santé spirituelle de nos
biens-aimés ? C’est une des raisons pour laquelle nous alimentons
notre
site de messages écrits, ou audios, dans le but de nous encourager les
uns les autres, afin que nos âmes soient nourries de la Parole de Dieu.
C’est notre responsabilité de nous informer de l’état spirituel de
nos bien-aimés. Car je suis certain qu’en ce moment, grande est
l’inquiétude chez bon nombre de chrétiens. Se posant des questions :
que
se passe-t-il ? est-ce le début de l’apocalypse ? Mon propos n’est pas
de
rentrer dans le débat, mais sachez que cette situation que nous
connaissons
était prévue dans l’écriture. A quel moment de la fin nous
situons-nous ? Je ne sais. Mais il est de notre devoir, de veiller sur
les âmes des chrétiens faibles, de nous encourager à redoubler dans
la prière et dans la lecture de la Parole. Tout cela afin de fortifier
notre âme. Nous avons besoin de la nourrir par des enseignements. Je
vous encourage à lire de bons livres d’études, des biographies d’hommes
et de femmes de Dieu.
Au niveau spirituel, nous ne sommes pas en chômage temporaire. Nous
devons, malgré nos lieux de cultes inaccessibles, continuer à avoir une
relation permanente avec notre Dieu.
En terminant, je veux aussi que nous nous souciions de l’état de santé
de l’âme de l’humanité, qui s’en va dans l’au-delà sans avoir fait la
paix avec Dieu.
Pour l’instant on se soucie principalement de la santé
physique de nos contemporains. Qu’en est-il de la santé de leur
âme ?
Prions afin que ces
malades puissent entendre le message du salut. C’est aussi notre
responsabilité en tant que chrétiens.
Comment va votre âme ? Puisse-t-elle être en bonne santé.
Daniel ZAVAGNO
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Peur sur le lac
Mathieu
14.22-33
Jésus
laisse ses disciples s’en
aller seuls, lui que fait-il ?
Il renvoya la foule, qui avait entendu son enseignement, et avait été
nourrie abondamment, lors de la multiplication des pains et des
poissons.
Et ensuite Jésus s’isole afin de prier.
Pendant ce temps, une fois de plus les disciples se retrouvent sur le
lac avec leur barque, en pleine difficulté. Ce n’est pas la première
fois que les disciples affrontent une tempête sur ce lac. Jésus avait
déjà calmé une tempête quand il était en leur compagnie.
Mais cette fois, ils sont seuls, au milieu du lac, où est Jésus ? Que
fait Jésus ?
Nous avons ces dernières années, dû affronter de nombreux problèmes
dans ce monde. Nous avons connu le tsunami, des cataclysmes, des
tremblements de terre, des cyclones des épidémies, le terrorisme a
frappé etc… Nous ne vivons pas dans un monde tranquille. Alors que
cette
vague destructrice semble nous avoir quittés, un autre danger,
planétaire celui-ci, nous atteint. Et nous sommes comme les disciples,
dans notre barque ballottés par les flots. Nous nous demandons où est
Dieu
? Nulle part, il nous a abandonnés à notre triste sort, existe-t-il
encore ? La plupart de nos contemporains vivent loin de Dieu, ne se
préoccupent pas de lui, et bien sûr quand tout va mal, Dieu est accusé
de tous les maux. Une chose est certaine la Bible dit ceci :
« Nous savons que
nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du
malin. » Jean 5.19
Les disciples dans leur barque pensaient sûrement la même chose. Jésus
les a abandonnés au moment où ils en ont le plus besoin.
Mais je pense que Jésus sur la montagne priait pour ses disciples. Et
je suis certain, car la Bible me le dit, que Jésus intercède auprès du
Père
en ce moment, pour nous ses enfants, et pour ce monde.
Romains 8.34 : « Christ est mort;
bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il
intercède pour nous ! »
Qu’en est-il ? Les disciples sont pris de panique, déjà la situation
était dramatique sur le lac, la barque était ballottée par les flots.
En plus un phénomène étrange apparaît à leurs yeux, un fantôme,
pensent-ils, surgissant de nulle part.
Si je peux me permettre cette métaphore, un fantôme venu de l’on ne
sait où, vient à notre rencontre. Un ennemi invisible s’en prend à
toute l’humanité, j’ai nommé le « CORONONA VIRUS » apparaissant dans
la nuit de ce monde.
Nuit, parce que ce monde vit dans les ténèbres, comme nous l’affirme la
Parole de Dieu : Jean 1.1-4
1 Au
commencement était la
Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle
était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par
elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4 En elle
était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit
dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
Ce monde vivant dans les ténèbres, marche à l’aveugle, ballotté de
gauche à droite par tout ce que les médias veulent bien nous
communiquer. Ce monde vit dans l’angoisse, face à ce désastre
planétaire
survenant sur nous. Ce monde crie au secours, voyant ce fantôme
destructeur.
Y a-t-il une solution pour sauver le monde ? Nous comptons tous sur
nos soignants, afin de nous apporter le traitement adéquat. Nous
espérons que nos chercheurs trouvent un vaccin fiable pour éradiquer
cette pandémie. Et notre prière est « mon Dieu, fais que l’on trouve au
plus tôt ce remède miracle ». Et je pense, que tout chrétien fait
monter cette prière à Dieu.
Pour en revenir à notre récit, je crois qu’en ce moment, le Seigneur
vient vers ce monde, ressemblant peut-être à un fantôme dans cette
nuit. Mais je prie Dieu, afin que les yeux de cette humanité s’ouvrent
et voient en lui, non un fantôme, mais celui qui veut apporter la paix,
la
sérénité en cette période troublée.
Je prie aussi, afin que l'umanité ait la même attitude que
Pierre : sortir de la barque en allant à sa rencontre. Parfois, ils
manqueront de foi, tel Pierre s'enfoncant vers le fond. Mais, il
y
a cette main salvatrice de Jésus, se tendant vers celui qui veut de son
secours.
Pour en venir à ceci, restons en paix, ayons les regards vers notre
Dieu. Lui seul peut nous communiquer la paix et la sérénité.
N’a-t-il pas dit :
27 Je vous
laisse la paix, je
vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que
votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point.
Cela ne veut pas dire que nous devons braver le danger, non, il ne
s’agit pas de cela, nous devons respecter les consignes édictées par
nos autorités.
Le Psaume 121 nous encourage à avoir confiance en lui.
7 Oui,
l'Eternel te gardera de tout malheur : il gardera ta vie.
Ce n’est pas une formule magique, que nous prononçons, mais une
confiance absolue en notre Dieu. Quoiqu’il arrive, nos vies sont entre
ses mains.
Réalisons, que nous avons un Dieu qui est près de nous dans cette
tempête, et il veille sur nous.
A nous de découvrir dans sa Parole, les promesses qu’il nous a laissées
pour apaiser nos cœurs inquiets.
Daniel ZAVAGNO
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Le confinement entraîne le désoeuvrement, la colère puis la haine ...
2 Corinthiens 13.11 :
« Au
reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous,
ayez un même sentiment, vivez en paix ; et le Dieu d'amour et de paix
sera avec vous. »
Voilà
chers amis assurément de quoi
nous encourager, car nous voilà
depuis déjà un bon bout de temps reclus à la maison, en terme plus
élégant « confinés. »
Nous ne sommes malheureusement pas programmés pour vivre confinés, car
nous sommes des êtres sociaux épris de contacts avec les autres. Hormis
quelques exceptions, nous aimons être ensemble pour partager joies et
peines.
L'homme normalement constitué est l'être vivant le plus évolué, et ne
demande qu'une chose : vivre en bonne relation avec son entourage, en
paix, heureux et en bonne santé.
Mais « bardaf c'est l'embardée », nous voilà confinés, plus
d'entourage, obligés de couper les ponts avec tous. Nous voilà cloîtrés
dans des espaces restreints et bien délimités. Pour certains, tout
contact devient potentiellement dangereux. Nous voilà donc face à un
plan catastrophe.
Néanmoins, la technologie va nous servir. Les moyens de communications
via le web vont nous rapprocher. Heureusement que nous avons encore
cette alternative pour échanger notre bonne humeur, nos bonnes comme
nos mauvaises nouvelles. Ce sera pour le commun des mortels ce fil
d’Ariane qui va les unir.
La technologie est enfin à notre service d'une manière utile et elle va
nous rendre mille services. Télétravail, les réseaux sociaux, les
contacts téléphoniques, vidéo-conférence et cela même au-delà des
continents. Mais il nous manquera toujours la poignée de main,
l'accolade et le célèbre « bisou ». Ce moyen de se saluer, qui il y a
une trentaine d'années, était très mal vu entre adultes et n’était
réservé qu'aux enfants.... Donc nous voilà tous coupés du contact
physique, et pour certains cela va être très difficile.
Pour nous chrétiens l'apôtre Paul écrit dans : 1 Cor 1.9-10 : «
Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son
Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. Je vous supplie, frères et sœurs,
par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même
langage. Qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous, mais soyez
parfaitement unis dans le même état d’esprit et dans la même pensée. » Donc,
faisons « unité ».
Je ne parlerai pas du travail remarquable que réalisent les hommes et
les femmes pour tenter d'enrayer ce virus. Dix pages ne suffiraient pas
pour les remercier, tellement cela doit les peiner de vivre la
situation de l'intérieur. A ce propos, je citerai Sonia LAHSAINI : « A
tout le corps médical je vous salue, votre gloire vous est due, et
nomme l'attribut, d'un respect mérité »
Néanmoins je me pose des questions : Comment allons-nous évoluer
psychologiquement devant ce processus de confinement ? Comment
allons-nous réagir dans quelques semaines ? Pour l'instant nous
contrôlons plus ou moins bien nos émotions. Nos patiences, nos
frustrations sont mises à l'épreuve, mais soyons sur nos gardes : le
loup
qui sommeille en chacun de nous peut se réveiller pour mille petites
raisons aussi insignifiantes soient-elles.
Notre vraie nature risque de se réveiller et cela peut faire des
dégâts. Sommes-nous prêts à affronter le plus difficile que le futur
nous réserve ?
Sommes-nous prêts à affronter les contrariétés, la mauvaise humeur de
l'un ou de l'autre, les angoisses, les
dépressions, le deuil de nos bien-aimés ?
Une amie m'a écrit : « Le confinement entraîne le désœuvrement, la
colère puis la haine ... »
Soyons sur nos gardes, apprenons dès aujourd'hui à contrôler nos
émotions, nos ressentis, d'autant plus que cela ira crescendo et risque
de laisser des traces dans le futur. Nous sommes tous des êtres
sensibles capables d'aimer mais aussi de haïr.
Si nous n'y prenons garde, le confinement nous emprisonne dans un
mental égoïste . Le « moi » risque de prendre le dessus. Dans certains
pays, on fait des
réserves de pâtes, de farine, dans d'autres on s'équipe d'armes et de
munitions.
Mais ne soyons pas effrayés. Jésus nous dit en Jean 14.27 : «
C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. Je
ne vous la donne pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets, ne
soyez pas effrayés. »
Sommes-nous prêts, oui ou non, dans le futur, à partager ? Ou bien
resterons-nous prisonniers de nos biens et de nos certitudes. Soyons
sur nos gardes, « le confinement risque d'entraîner le désœuvrement, la
colère puis la haine ... »
Jésus, dans l'évangile de Jean 13.34-35, nous exhorte : «
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si
vous avez de l'amour les uns pour les autres. »
N'oublions pas que notre attitude, MON attitude, laissera des traces
une fois l'orage passé.
Les deux questions que je me pose maintenant :
- Combien
d'amis va-t-on
garder ou perdre ?
- Quelle
image de nous-même laisserons-nous aux autres, une fois cette pandémie
passée ?
En conclusion : Encourageons-nous, soyons positifs, tolérants,
compréhensifs dans nos commentaires et nos jugements. Ne soyons pas
démolisseurs mais constructeurs, prenons soin les uns des autres,
évitons
la critique non constructive.
Je vous laisse cette citation de William Shakespeare : « Je me sens
toujours heureux, savez-vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de
personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez
votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez-vous : avant de
parler, écoutez. Avant d'écrire, réfléchissez. Avant de prier,
pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester,
aimez et avant de mourir, vivez. »
Restons tous, sans exception, conscients de nos responsabilités et
observons les règles imposées par les autorités. Et surtout, prenons
soin de chacun de nous et de nos familles.
A bientôt les amis dans la joie de se retrouver.
Henri VANARDOIS (26 mars 2020)
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Témoignage du Docteur
Julian Urban 38 ans
Docteur
en Lombardie.
"Jamais dans mes cauchemars les
plus sombres, je n'ai imaginé que je
pourrais voir et vivre ce qui se passe ici dans notre hôpital depuis
trois semaines. Le cauchemar coule, la rivière devient de plus en plus
grosse. Au début, certains sont venus, puis des dizaines puis des
centaines et maintenant, nous ne sommes plus médecins mais nous sommes
devenus des trieurs sur la bande. Nous décidons qui devrait vivre et
qui devrait être renvoyé chez lui pour mourir, même si tous ces gens
ont payé des impôts italiens toute leur vie.
Jusqu'à il y a deux semaines,
mes collègues et moi étions athées;
c'était normal, parce que nous sommes médecins et nous avons appris que
la science exclut la présence de Dieu.
J'ai toujours ri de mes parents
qui allaient à l'église.
Il y a neuf jours, un pasteur
de 75 ans est venu nous voir. C'était un
homme gentil, il avait de graves problèmes respiratoires. Mais il avait
une
Bible avec lui et il nous a impressionnés parce qu'il l'a lue aux
mourants et
les a tenus par la main.
Nous étions tous des médecins
fatigués, découragés psychologiquement
et physiquement à terre, quand nous avons eu le temps de l'écouter.
Maintenant, nous devons
admettre que nous, en tant qu'êtres humains,
avons atteint nos limites. Nous ne pouvons pas faire plus, et de plus
en
plus de gens meurent chaque jour.
Et nous sommes épuisés, nous
avons deux collègues qui sont morts, et
d'autres ont été infectés.
Nous avons réalisé que là où
l'homme ne peut plus rien faire, nous
avons besoin de Dieu, et nous avons commencé, dès que nous avions
quelques minutes de libres, à lui demander de l'aide. Nous parlons
entre nous, et nous ne
pouvons pas croire que nous étions athées convaincus. Nous sommes
maintenant chaque jour à la recherche de notre paix, demandant au
Seigneur de nous aider à résister, afin que nous puissions prendre soin
des malades.
Hier, le pasteur de 75 ans est
décédé. Malgré plus de 120 morts en 3
semaines et que nous étions tous épuisés, détruits, il avait réussi,
malgré ses conditions et nos difficultés, à nous apporter une PAIX que
nous n'espérions plus retrouver.
Le berger est allé vers le
Seigneur, et bientôt nous le suivrons aussi,
si la situation continue comme ça.
Je ne suis pas rentré chez moi
depuis 6 jours, je ne sais pas quand
j'ai mangé pour la dernière fois, et je me rends compte de mon
inutilité sur cette terre. Je veux prendre mon dernier souffle pour
aider les autres. Je suis heureux d'être revenu à Dieu pendant que je
suis entouré par la souffrance et la mort de mes semblables. "
Témoignage recueilli par :
Gianni Giardinelli
Traduction par Google
traducteur. 23 mars 2020
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page
"Mangeons
et buvons, car demain
nous mourrons"
Et voici de
la gaîté et de la joie! On tue le gros bétail et l'on
égorge le petit. On mange de la viande et l'on boit du vin: Mangeons et
buvons, car demain nous mourrons! Esaïe 22.13.
"L'Eternel
des Armées me l'a révélé: Non, cette faute ne sera pas
expiée en votre faveur jusqu'à votre mort, dit le Seigneur, l'Eternel
des armées." Esaïe 23.14.
C'est
franchement terrible. Je ne crois pas, personnellement, que Dieu
refuse à tout prix de pardonner, ce n'est pas dans sa mentalité, mais
dans ce cas précis, Dieu ne trouve
pas chez les habitants de Jérusalem
les sentiments qui lui permettent de pardonner. Pour obtenir le
pardon
de Dieu, certaines conditions sont nécessaires, en particulier,
l'humilité, la foi et la repentance. On entend par repentance le fait
de voir les choses comme Dieu les voit. Lorsque nous avons commis le
mal, il faut le reconnaître, nous humilier et nous rendre compte que
cela a attristé Dieu et dressé une barrière entre lui et nous. Il est
évident que les habitants de Jérusalem n'ont pas fait cela. Tellement
prisonniers de la philosophie de la jouissance, ils n'ont éprouvé aucun
sentiment de repentance. Ils pensaient avoir toujours raison et se
privaient ainsi de toute possibilité de pardon.
Au premier siècle de notre ère, l'apôtre Paul a écrit une lettre à
l'Eglise de la ville de Corinthe. Cette lettre
"Mangeons et buvons,
car demain nous mourrons"
Paul écrit-il cela pour conforter les Corinthiens dans leur immoralité
et leur recherche effrénée du plaisir? Oh! Que non! Loin de là! Lisons
la phrase dans son entier:
"Si les morts ne
ressuscitent pas, mangeons et
buvons, car demain nous mourrons."
1 Corinthiens 15.32.
Considérer que la vie se termine à la
mort et que rien ne vient ensuite
est une grave erreur. Il nous faut penser à la réalité de l'éternité!
G. Aellig, pasteur
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